Hier avait lieu l’inauguration d’une nouvelle rue de Paris : l’impasse Nicolas Sarkozy (ancien président de la République, 2007-2012). J’y étais convié par les camarades qui avaient pris sur eux d’organiser le changement de nom de cette rue (précédemment impasse de la bonne nouvelle), compte tenu des retards administratifs pris par la mairie de Paris dans ce dossier. Voici un court extrait de cette cérémonie républicaine, qui a été couronnée de succès sur le moment : plusieurs centaines de badauds ont félicité les organisateurs de leur initiative. Succès de courte durée, hélas, puisque le soir même, les forces de la réaction ont pris soin de retirer la plaque, de peur de subir les représailles d’on ne sait quelle phalange sarkozyste.
(Vous constaterez, à la fin de la vidéo, que plusieurs rues avaient déjà été rebaptisées par mes intrépides camarades)
Naturellement, il s’agit là d’une manifestation habitée par l’esprit du collectisme. On se souvient en effet que Georges-Guy Lamotte a été l’une des premières victimes de Nicolas Sarkozy, puisqu’il s’est suicidé le soir même de la victoire de ce dernier à l’élection présidentielle de 2007. J’ai jugé bon d’associer le nom de celui que la gauche s’obstine à oublier à une cérémonie qui, très certainement, lui aurait été agréable. Voici les quelques lignes du discours que j’ai prononcé à cette occasion, et qui suscita tant d’exclamations d’admiration, qu’il fut impossible de l’enregistrer :
Casse-toi, pauvre con, avec toute ta suite !
Laissant derrière toi l’abominable trace
Des méfaits impunis, tu demandes encor grâce ?
Casse-toi, pauvre con, va prendre ailleurs ta cuite !
Les petits, les sans-grade, que la justice habite
Sauront te rappeler ce que le temps efface
Et te rattraperont par le bout des godasses
Crois-tu avoir affaire à d’humbles cénobites ?
Dedans sa tombe un homme, que tu fis suicider
Rit bien amèrement, te voyant débarqué
Lui le seul qui jamais ne t’a appelé « mon pote »
Il se défiait de toi, sordide animalcule
Et sa mémoire revit : ce géant, cet hercule,
Qui en ce jour triomphe, c’est Georges-Guy Lamotte !
L'actualité selon Bloch-Ladurie : Réflexions collectistes 
j’aurais preferé que son nom soit associé a une « tasse » ( en français vespasienn ou pissotiere)
Je le suggérerai aux amis qui ont organisé cette cérémonie. Mais je crois savoir qu’on donne rarement le nom d’un grand homme à une vespasienne… à part celui de Vespasien, bien sûr.
mais le nom d’un petit homme …
En effet !