19 réponses à “Contribuez aux premiers pas du parti collectiste

  1. Martin Hubert

    Plus qu’un slogan, ce qu’il faudrait, c’est changer le nom du parti. Les initiales PC renvoient beaucoup trop à un parti dont le nom m’échappe mais dont je crois bien qu’il a disparu.. pourquoi ne pas transformer le parti en rassemblement? Cela soulignerait son caractère transpartisan. Le RC, ça a de la gueule! Ou pourquoi pas Rassemblement Pour le Collectisme? RPC, ce qui ferait écho à une nation amie de nos graphistes, la République Populaire de Chine. à coup sûr, une valeur montante.
    M’enfin ce ne sont que de modestes suggestions. Bien à vous, Maître.

  2. Dave Feng

    Maître,

    Je suggère, tout simplement:

    « Maintenant, c’est le changement! »

    Je crois que cette reprise subtile et renversante du slogan de François Hollande montrerait, à la fois, la nécessité de passer à la seconde étape dialectique de la révolution normale, et la normalité de la révolution collectiste.

  3. Walter Fernandez

    Cher Maître,

    J’avais pensé un moment à un mot d’ordre stimulant et paradoxal : « Guerre à la guerre ! ». Mais, tout bien réfléchi, cela sonne un peu belliqueux pour un parti qui déteste tant la guerre. Et puis, nous savons depuis Deleuze que la dialectique est ringarde et névrotique. La « négation de la négation », c’est du pipeau. « Moins par moins » n’a jamais fait « plus », et la guerre à la guerre reste toujours une guerre. Aussi m’est-il venu une idée lumineuse, et d’une simplicité confondante : pourquoi ne pas parler plutôt de la paix, qui est le véritable objectif de notre parti ? N’écoutant mon audace, j’ai alors créé ce slogan incroyablement beau : « Paix à la paix ! ». S’il ne vous agrée pas, j’ai pensé à quelques variantes :
    « Laissons la paix en paix. »
    « Peu à peu la paix. »
    « Paix à toi, ô paix ! »
    « Paix ! Paix ! Paix ! » (allusion discrète au slogan de la Révolution française)
    « Vivons pépère, vivons en paix ! »
    « Un max de pax, on est relax ! »…..
    D’autres messages suivront…. mes doigts ne parviennent plus à suivre mon cerveau en ébullition…

  4. Maintenant, c’est déjà demain !

  5. frédéric c.

    L’avenir s’écrit au futur. L’avenir est le futur du présent. Demain rime avec futur. L’idée force que j’aie retenue de votre livre, Maître, c’est que Lamotte adorait l’avenir, le futur, et même à vrai dire tout ce qui vient après le présent ; il en reconnaissait l’importance stratégique, quand tant de politiciens médiocres sont eberlues que demain soit un autre jour et que ‘une

    • frédéric c.

      … Une fois encore il faut se laver. Lamotte ne s’est jamais laissé dicter ainsi son comportement matinal. Bref, un slogan sur l’avenir.

  6. Citizen Kohn.

    D’abord, le regard d’une enfant (cinq ans et quelques, devant une loge de gardienne), voyant passer un cadre du Parti : »Pourquoi qu’il est rose, ton pigeon, il va se marier pour tous, comme ils ont dit à la télé ? ». A ces mots, son demi-frère de 28 ans sort, victime de ses bonnes résolutions du Nouvel An (levé à 17 heures, avant le coucher du soleil !) et déclare d’un ton goguenard : « Un poulet, ça se plume et ça se farcit ! ». Allez, après ça, expliquer l’allégorie du phénix qui renaît de ses cendres, pourtant bien adaptée au renouveau actuel du collectisme !
    Sinon, il paraît que le sous-groupe culture et lettres de la fédération parisienne en cours de constitution propose un très original et inédit : « Tous pour un, et un pour tous ! ».

  7. Cher Fernand,
    je vois que les agences graphiques, formées par le bon Delisle (http://www.quandletigrelit.fr/guy-delisle-pyongyang/), ont fait d’immenses efforts en matière de design. Le Tigre s’en réjouit.

    Concernant votre slogan, je propose quelque chose du genre :
    « Pas de solution, donc pas de problèmes ». C’était mon motto pendant les longues heures de cours de maths en PC*, et avais rassemblé sous cette pétillante bannière près du tiers de ma classe. Le meilleurs tiers, ai-je envie de signaler.

    Ou alors, en vrac :
    « tous les chemins mènent à Lamotte »
    « la pente est raide, Lamotte est là »

  8. Rhizome

    Hier c’était Lamotte, aujourd’hui c’est Bloch-Ladurie, demain ce sera vous !

  9. M. Bloch-Ladurie,

    Moi-même homme de raison et homme de goût, je serai fier de participer à cette nouvelle aventure. Diplômé de philosophie, expert en géopolitique et auteur de nombreux ouvrages sur la qualité de vie, je n’en possède pas moins des compétences pointues en dématérialisation des actes administratifs et comptabilité publique. Les mettre à votre service serait un grand honneur.

    Quant à votre slogan, Internet et réseaux sociaux obligent, celui-ci doit mettre en avant la jeunesse de l’organisation, son enthousiasme et son allant. Que pensez-vous de « Le dernier des partis » ?

    Bien cordialement,

  10. Olivier

    Une très humble contribution pour le slogan :
    « Pour du mieux »

  11. Citizen Kohn.

    « Tous à bloc ! » : qui, en ménageant la modestie de notre néo-leader, suggère néanmoins de faire corps autour de lui…

  12. Walter Fernandez

    Bonsoir à tous.

    Je pense qu’Olivier et Citizen Kohn sont sur la bonne voie. Plus court sera le slogan, plus fort sera son impact. L’idéal serait un mot monosyllabique, ou à la rigueur dissyllabique. Voici quelques exemples :

    « Oui ! » – Ce mot résume toutes les plus nobles aspirations de l’Humain. « Oui », c’est le grand oui à la vie de Nietzsche. C’est le « oui » du militant qui veut reconstruire ce que la guerre et l’égoïsme des hommes a saccagé ! C’est le « oui, oui ! », de ceux que la vie a bénis !

    « Viens ! » – Voilà encore un bon slogan. « Viens construire avec nous la société de demain ». « Viens entendre la parole qui libère, celle de Georges-Guy Lamotte ! »

    « Merci ! » – Merci à vous, Georges-Guy Lamotte ! Merci à vous Fernand Bloch-Ladurie, dernier espoir de la France. Merci à vous, Frères Humains, d’être parfois si gentils ! Car, comme le disait Lamotte : « Même avec du sang sur les mains, on peut encore acheter des fleurs pour la Fête des Mamans ! »

  13. Walter Fernandez

    Cette fois, je crois que j’ai trouvé ! Plus court encore que tous les mots, il y a le signe de ponctuation. Mais comment exprimer toute la complexité de la pensée collectiste en une formule aussi laconique ? La solution est simple (ou du moins elle paraît telle lorsqu’on la connaît – encore fallait-il y penser !) : il suffit de combiner plusieurs signes !

    Concrètement, voici le slogan que je propose :

    « ?!… »

    Le point d’interrogation signifie le doute, l’hésitation. Car toute pensée forte doit commencer par la remise en question des certitudes. Le collectisme, on l’aura compris en lisant le livre de M. Bloch-Ladurie, n’est pas un dogmatisme ! Loin de s’enfoncer dans une rassurante doxa, il bouscule la bienpensance, foule au pied la pensée unique, ridiculise les Diafoirus de la political correctness.

    Cependant, le scepticisme n’est pas une fin en soi. Il doit déboucher sur une affirmation – et sur une affirmation heureuse, glorieuse, vigoureuse ! La politique n’est pas une affaire d’impuissants, je suis désolé de le dire pour ceux qui sont affligés de cette pénible (et honteuse) affection. Douter, c’est bien ; bander, c’est mieux. Comme disait Dominique de Villepin – sans doute l’un des rares héritiers de Georges-Guy Lamotte, bien qu’il ne soit pas à proprement parler socialiste : « La France a envie qu’on la prenne, ça la démange dans le bassin. » C’est cette vigueur gauloise, si sympathique et si rafraîchissante, qu’exprime éloquemment le point d’exclamation de notre futur slogan.

    Quant aux points de suspension, ils n’ont pas besoin d’explication. Ils désignent évidemment cette ouverture vers l’avenir, ce sens du progrès, cet optimisme de la volonté qui faisait toute la force de Georges-Guy Lamotte, et que nous admirons tous les jours chez son fils spirituel : Fernand-Bloch Ladurie.

    • Le Tigre

      Cher Walter,
      le slogan « ?!… » pourrait hélas être mal compris de certains de nos contemporains les plus instruits. En effet, tout joueur d’échecs de talent n’ignore pas que « ?! » signifie, dans leur langue byzantine, un coup douteux.
      Or le collectisme ne saurait être associé à un quelconque doute, bien au contraire !

      • Walter Fernandez

        Cher Tigre,

        J’ignorais que les joueurs d’échecs eussent une langue à eux, et encore plus qu’ils usassent de signes de ponctuation pour coder leurs messages. Soyez remercié pour cette contribution à ma culture personnelle.

        Cela dit, je ne suis pas sérieusement ébranlé par votre objection. Les joueurs d’échec – et à plus forte raison ceux qui sont talentueux – ne constituent qu’une minorité négligeable. Et si par impossible ils s’avisaient de semer le trouble dans l’esprit de nos concitoyens, les gros bras du S.A.C. (Service d’Action Collectiste) leur feraient payer cher leur impudence.

        D’ailleurs, le jeu d’échecs est fondamentalement contraire à l’esprit lamottien. Le collectisme, comme l’a si bien rappelé Fernand Bloch-Ladurie, c’est une condamnation « sans appel » de toutes les guerres. Or, qu’est-ce que le jeu d’échecs, sinon une guerre simulée ? Encore faut-il préciser qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle guerre. Le jeu d’échecs, c’est tout simplement la guerre totale prophétisée par Clausewitz : une guerre où personne n’est épargné, pas même les surveillants de collège (les « pions »), les personnes psychotiques (les « fous »), ni les femmes (les « reines »). Le collectisme ne saurait tolérer plus longtemps une telle incitation au carnage. Dès que nous arriverons au pouvoir, nous arrêterons tous les joueurs d’échec, sans distinction de sexe, de position sociale ou d’âge, et nous rétablirons pour eux, et pour eux seuls, la peine de mort. Une fois disparue cette vermine belliciste, le monde pourra enfin connaître une paix durable.

  14. Citizen Kohn.

    D’accord pour chercher vers le minimalisme :
    – il y a : { }, l’accolade, dont la symbolique collectiste est éclatante,
    – et, monocaractère, le ç ; oui, le c sédille, en quasi déshérence,
    qu’il y aura quelque avantage à prononcer comme un sifflement
    de serpent (sur nos têtes), entre avertissement et désapprobation
    distanciée. Dans le genre du « tss, tss » du personnage sentencieux
    et dubitatif de bande dessinée dont vous allez bien retrouver le nom…

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