Pour éviter de nouvelles tueries dans les cinémas

Comme vous avez pu le constater, chers lecteurs, les vacances ont fini par ralentir mon rythme de publication sur ce blog, à mon grand dam. Goûtant un repos mérité après cette année universitaire bien remplie (pas moins de trois soutenances de M2 à la fin de ce semestre!), je préfère en ce moment parfaire mon bronzage plutôt que de commenter l’actualité politique. Je ne vous cache pas que, deux mois après la présidentielle, je ressens une certaine amertume en constatant que personne ou presque n’a fait appel à mon talent pour conseiller le nouvel exécutif, bien que mes « 30 propositions » aient été copieusement plagiées. Le destin de Georges-Guy Lamotte me rattrape une fois de plus : comme lui, je suis une source d’inspiration inépuisable, mais jamais reconnu… Bref, gagné par la torpeur estivale, je délaisse peu à peu la lecture des journaux, et je préfère regarder les rediffusions de ma série préférée sur NT1.

Une information a toutefois attiré mon attention, cette semaine : cette affreuse tuerie dans le Colorado, à quelques kilomètres de Columbine où, on s’en souvient, un dénommé Michael Moore avait abattu des dizaines de personnes sous prétexte de réaliser un documentaire sur le contrôle des armes, il y a quelques années. Cette nouvelle tragédie illustre parfaitement la nécessité de mettre en œuvre une véritable « dissuasion personnelle », comme j’ai déjà eu l’occasion de le démontrer ici.

Mais il y a plus grave : certains témoins, qui ont failli être des victimes du tueur, déclarent tout de go qu’ils ont d’abord confondu les tirs du forcené avec la bande-son du film qu’ils étaient en train de regarder. Et l’on imagine aisément que le même genre de problème aurait pu surgir si le tueur avait choisi de sulfater le public de « The Expendables », « The amazing Spider-Man » ou encore « Bowling » (où les scènes de violence sont moins nombreuses, mais où Mathilde Seigner donne de la voix à tel point qu’on n’entend plus rien d’autre).

La conclusion s’impose : il faut obliger les cinémas à projeter tous les films qu’ils programment sans bande sonore. Il suffit de remplacer celle-ci par les sous-titres habituellement prévus pour les malentendants. C’est donc une mesure-phare en faveur de l’égalité des personnes handicapées avec les gens normaux. Mme Filipetti, montrez-vous utile, et imposez sans tarder cette mesure juste et efficace aux cinémas français ; faute de quoi, un « copycat » ne tardera pas à canarder les spectateurs du prochain film de Christian Clavier (où les fusillades sont rares, mais où on retrouve le même problème vocal que celui de Mathilde Seigner).

7 Commentaires

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7 réponses à “Pour éviter de nouvelles tueries dans les cinémas

  1. Mais qu’est ce que c’est que cet article…
    « Michael Moore avait abattu des dizaines de personnes sous prétexte de réaliser un documentaire sur le contrôle des armes, il y a quelques années.  »
    euh lol ?
    –> quand tu cites une source lis la au moins stp… Et Michael Moore un tueur ? Mais tu sais qui c’est au moins ? Tiens c’est cadeau : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fusillade_du_lyc%C3%A9e_Columbine

    Et puis je trouve ça mal écrit, mal étayer

    • Jan garbarek

      Je trouve votre commentaire un peu fort de café jeune homme! Que vous ne partagiez pas l’avis de M. Bloch-Ladurie est une chose, le dire avec autant de morgue et de mépris en est une autre. Quant à la fiabilité des articles de wikipedia on sait à quoi s’en tenir. Bref, continuez cher maître vous demeurez un phare dans cet océan d’incertitudes où nous baignons actuellement.

  2. Citizen Kohn.

    Que l’héritage collectiste converge et se fonde – en partie, heureusement ! – avec un juillettisme hédoniste en accord avec la mollesse complice de toutes les crises n’est pas la plus grande des surprises d’un présent réduit à l’instant par l’abus des facilités technologiques nomades et des glutamates dans les produits de l’industrie agro-alimentaire mais concentrons le peu d’attention qui nous reste sur le sujet proposé s’il s’inscrit bien dans la ligne de fuite bornée par le viseur et la cible !
    Au passage, le concept de « dissuasion individuelle » aurait quelque intérêt réducteur des déficits pénalisants s’il rencontrait la pensée fulgurante de l’illustre compagnon de route du collectisme et néanmoins ancien Premier Ministre affecté à la préservation de l’environnement du pingouin, qui proposait encore récemment d’amenuiser nos dépenses consacrées à l’entretien d’une arme atomique inutile ou/car sous-employée, mais ceci relève d’une autre (prochaine sans doute) discussion.
    Peut-on vraiment, sans évaluer la nécessité même d’éviter de « nouvelles tueries dans les cinémas » alors que cette manifestation participe peut-être de la simple liberté de critique, artistique entre autres, en sonder la validité des moyens ? En tout cas, l’option sonore évoquée, pour pertinente qu’elle soit, n’est-elle pas la cinquième roue du carrosse par rapport à l’évident maintien de l’éclairage le plus aveuglant possible, bien au-delà de l’intermède édifiant des communications culturelles publicitaires, tout au long des séances et dans l’intégralité des lieux de rassemblements publics non baignés par les bénéfiques rayons solaires ? En détailler les avantages nombreux et les confronter à la seule petite inconvénience de factures d’électricité augmentées sort, hélas, du cadre restreint du commentaire ! Au moins la fraction hasardeuse difficilement supportable de la destinée due au mitraillage aléatoire deviendrait-elle négligeable dans les chances ( ! ) de tout(e) un(e) chacun(e) de se voir transformé(e) en steak tartare par un(e) parfait(e) inconnu(e). Du début d’identification visuelle ainsi rendu possible (re)naîtrait le ferment d’un échange non virtuel entre les personnes, base démocratique et plus petit dénominateur commun de la dynamique sociale.

    • Citizen Kohn.

      S’il ne fallait qu’un étayage à la proposition précédente, il serait aisé de le trouver dans la performance notable – et la prose ! – de ce jeune et brillant Norvégien dont le nom difficilement prononçable sert pourtant de gargarisme sans modération à l’ensemble des personnels professant dispenser l’information sur les chaînes audio-visuelles publiques et privées et qui scandent son patronyme avec la même délectation qu’ils éprouvent lorsqu’ils ânonnent le nom du favori des sondages précédant une élection présidentielle au suffrage universel.

    • Vous avez raison sur toute la ligne : non seulement il faut laisser la lumière allumée pendant les séances, mais je devrais bientôt consacrer un article au débat suscité par Michel Rocard sur la dissuasion nucléaire. Le pauvre homme est prêt à tout pour se faire remarquer, décidément.

  3. Orangina_L

    Après mon LOL pour l’article sur l’imposition à 200%, je ne sais plus quoi dire ici…. Avec exactement le même raisonnement nous arrivons à la conclusion qu’il faut faire des films sans…. image. Mesure égalitaire pour les mal voyants, Interdire la radio, pour les sourds, ce qui d’ailleurs nuit aux mal voyants et aux sourds puisque cela leur enlève à chacun un moyen de se divertir / de s’informer. Enfin il va de sois que l’on supprime la presse papier/ les livres / les blogs / la musique…. et l’on peut continuer indéfiniment.

    Non franchement votre blog est très divertissant, merci pour votre sens de l’humour ! Car j’ose espérer qu’il s’agit de second degrés.

  4. Citizen Kohn.

    Qu’il soit permis de recevoir avec stupeur mais sans tremblement
    la simple évocation d’un second degré (D2) relatif au traitement
    d’aussi graves questions sociétales et, plus généralement,
    par rapport à une réflexion pluridécennale transmise autant
    par la moelle sanguine que par le suc politique des fleurs collectistes
    épanouies dans les champs de la pensée contemporaine !
    Mais comment pourrait-il s’agir de second degré (D2)
    alors que la nouvelle garde des éclaireurs parlementaires
    (et autres think tanks) exploite déjà parfaitement les finesses
    de l’imagination en relief (3D) et ce, en dépit de l’aplatissement
    des écrans LCD, LED et OLED par lesquels désormais passent
    tous les flux cérébraux ? Au risque assumé de vous décevoir
    mais il en ira sans doute différemment de l’avis du prochain
    chaland attiré par ce lieu d’échange, chroniquement carencé
    en ce matérialisme léger caractéristique de la modeste
    production intellectuelle féminine. Second degré,
    non mais quel toupet ou maladresse !

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